Ma française préférée arrivant de Paris, et moi de Bologne, nous tentons le pari assez fou de nous retrouver dans... un train, à la hauteur de Rome.
La prise de risques est énorme: il faut que le train de nuit Paris-Rome de mademoiselle arrive à peu près en même temps que le train de jour Bologne-Naples (via Rome) de monsieur, pour que la convergence soit possible. Déjà qu’en Italie, pour qu’un train arrive à l’heure, il faut de la confiance, mais deux trains, il faut un miracle !
Et bien croyez-moi ou non, mais le miracle est arrivé ! Tout se passe comme prévu, et à 12h30, nous débarquons à Naples.
Franchement, l’arrivée dans la gare de Napoli Centrale est pour le moins déconcertante. Il suffit de jeter un coup d’œil au bureau d’informations touristiques pour comprendre où vous êtes arrivés. Une table, une chaise, quelques cartes délavées de la ville, et un vieux monsieur – au demeurant très agréable – remplissent la pièce. Ca doit faire une éternité que l’endroit n’a pas bougé. L’étincelante voiture de police trônant au beau milieu du hall de gare de Napoli Centrale est un peu l'exception qui confirme la règle.
La sortie de la gare réserve aussi bien des surprises. La circulation déjà. Mettre le pied sur l’asphalte napolitain, c’est un peu comme entrer dans une arène où vous seriez le taureau. Pas la peine de préciser que les voitures sont les matadors et qu’il faut les fuir à tout prix. Ici tout élément placé au bord de la route fait partie, au mieux, de la décoration urbaine, au pire, d’une gêne qui les empêche de vous voir à temps.
S’il y a une règle qu’ils ont bien intégrée, la seule, c’est que le plus court chemin entre deux points est la ligne droite. Tant pis si un obstacle – les piétons en l’occurrence – se trouve sur leur passage, c’est à lui de trouver un moyen d’éviter la voiture, et non le contraire. Pour le piéton, il y a une règle d’or : considérer les voitures comme des chiens, c’est-à-dire ne surtout pas en avoir peur, parce que c’est là où les choses se compliquent !
On décide donc de prendre le métro, c’est plus prudent, et certainement plus rapide que les bus, prisonniers de ce chaos de surface. En fait, le métro est un train ici, et, contre toute attente, le service est assez fiable et régulier. Désolé pour les gros préjugés, mais il faut reconnaître qu’ils ne font rien pour les éviter ici. Parfois je me demande même s’ils ne les entretiennent pas ?!!
La prise de risques est énorme: il faut que le train de nuit Paris-Rome de mademoiselle arrive à peu près en même temps que le train de jour Bologne-Naples (via Rome) de monsieur, pour que la convergence soit possible. Déjà qu’en Italie, pour qu’un train arrive à l’heure, il faut de la confiance, mais deux trains, il faut un miracle !
Et bien croyez-moi ou non, mais le miracle est arrivé ! Tout se passe comme prévu, et à 12h30, nous débarquons à Naples.
Franchement, l’arrivée dans la gare de Napoli Centrale est pour le moins déconcertante. Il suffit de jeter un coup d’œil au bureau d’informations touristiques pour comprendre où vous êtes arrivés. Une table, une chaise, quelques cartes délavées de la ville, et un vieux monsieur – au demeurant très agréable – remplissent la pièce. Ca doit faire une éternité que l’endroit n’a pas bougé. L’étincelante voiture de police trônant au beau milieu du hall de gare de Napoli Centrale est un peu l'exception qui confirme la règle.
La sortie de la gare réserve aussi bien des surprises. La circulation déjà. Mettre le pied sur l’asphalte napolitain, c’est un peu comme entrer dans une arène où vous seriez le taureau. Pas la peine de préciser que les voitures sont les matadors et qu’il faut les fuir à tout prix. Ici tout élément placé au bord de la route fait partie, au mieux, de la décoration urbaine, au pire, d’une gêne qui les empêche de vous voir à temps.
S’il y a une règle qu’ils ont bien intégrée, la seule, c’est que le plus court chemin entre deux points est la ligne droite. Tant pis si un obstacle – les piétons en l’occurrence – se trouve sur leur passage, c’est à lui de trouver un moyen d’éviter la voiture, et non le contraire. Pour le piéton, il y a une règle d’or : considérer les voitures comme des chiens, c’est-à-dire ne surtout pas en avoir peur, parce que c’est là où les choses se compliquent !
On décide donc de prendre le métro, c’est plus prudent, et certainement plus rapide que les bus, prisonniers de ce chaos de surface. En fait, le métro est un train ici, et, contre toute attente, le service est assez fiable et régulier. Désolé pour les gros préjugés, mais il faut reconnaître qu’ils ne font rien pour les éviter ici. Parfois je me demande même s’ils ne les entretiennent pas ?!!
On arrive à l’auberge jeunesse (j’en parlerai plus bas) en début d’après-midi pour poser les affaires, et on repart en direction du centre historique de la ville pour – enfin – commencer à en découvrir les merveilles.
Alors autant le dire tout de suite, Naples n'est pas une ville "monumentale", au sens où il n’y a pas vraiment de lieux incontournables à visiter, comme le Colisée à Rome, le Dôme à Florence ou la place Saint Marc à Venise. C’est une ville à découvrir petit à petit, en en parcourant un peu au hasard les petites ruelles bordées d'une multitude d'églises (toutes plus baroques les unes que les autres!).
Alors autant le dire tout de suite, Naples n'est pas une ville "monumentale", au sens où il n’y a pas vraiment de lieux incontournables à visiter, comme le Colisée à Rome, le Dôme à Florence ou la place Saint Marc à Venise. C’est une ville à découvrir petit à petit, en en parcourant un peu au hasard les petites ruelles bordées d'une multitude d'églises (toutes plus baroques les unes que les autres!).
Par contre, tous les clichés du sud de l’Italie sont là : le linge qui pendouille, les voisins qui se hurlent dessus (pardon, qui se parlent) d’un immeuble à l’autre, et les scooters qui se faufilent entre les poubelles qui, au passage, encombrent toutes les rues...
A ce propos, ça leur dirait pas de mettre en place un vrai système de ramassage des ordures ?. Là pour le coup, on se croirait un peu dans le tiers-monde!
Il règne une telle confusion que je ne vous cache pas que ces premières heures de balade sont un peu stressantes. Il faut s’adapter !
A ce propos, ça leur dirait pas de mettre en place un vrai système de ramassage des ordures ?. Là pour le coup, on se croirait un peu dans le tiers-monde!
Il règne une telle confusion que je ne vous cache pas que ces premières heures de balade sont un peu stressantes. Il faut s’adapter !
Le soir, on est déjà conquis, mais déjà épuisés aussi ! Le retour à l’auberge de jeunesse est donc appréciable. D’ailleurs, à propos de l’auberge de jeunesse, on la conseille. Il s’agit de la seule AJ officielle de Naples, et elle est située à Mergellina, donc un peu excentrée (mais à 400 mètres de la mer, et 10 minutes du centre historique en métro/train). L’accueil est très sympa, et la propreté correcte. Le bruit, comme dans toutes les auberges de jeunesse peut être un problème puisque, outre la boîte de nuit située en contrebas de l’auberge (mais objectivement pas trop gênante), les chambres ne sont séparées que par de fines cloisons, et parfois mêmes que par des blanches de bois!
Mais bon, pour 16€/nuit/personne en dortoir, ou 18 en chambre double (lits superposés, mais vous avez la place de mettre les matelas côte-à-côte par terre !) avec le petit-déj‘ inclus et les draps fournis, faut pas être trop exigeant non plus ! Toutes les infos pour réserver sont sur ce site.
N.B : Le récit de ce voyage est volontairement complété par des informations et des conseils purement touristiques, comme ce qui vient d’être dit sur l’AJ. J’espère que ça ne gênera pas trop la lecture, et j’espère surtout que ça sera utile à quelques-uns !
N.B : Le récit de ce voyage est volontairement complété par des informations et des conseils purement touristiques, comme ce qui vient d’être dit sur l’AJ. J’espère que ça ne gênera pas trop la lecture, et j’espère surtout que ça sera utile à quelques-uns !